Textes
Julia Steiner - Im Hochland der Seele - Exposition 3 juin au 1 juillet 2007
À l’approche de l’image, un monde à soi silencieusement se dévoile. Profond, il émane des formes et des taches de couleur noire, déposées sur la surface légèrement granulée du papier. Faire sentir, rougir. La gouache est au bout des poils du pinceau, par touche, elle touche la feuille et la tache de souvenirs, d’évocations oniriques ou de désirs en devenir. Elle forme un halo de matière à dessiner et attire le regard en un lieu et un temps, où une sensation de présence se fait sentir. Une sorte de rendez-vous qui s’approfondit pas à pas, feuille par feuille. La lecture est sensorielle, elle fait plonger, elle fait attendre. – «Où me mènes-tu ?» – «Suis- moi !» Un dialogue que j’imagine lorsque je pense au travail de Julia Steiner. Le face à face que je me figure, alors que l’artiste est posée devant ce grand papier blanc, libre sur le mur. Elle mène son bal et confiante, pose son regard du monde sur l’étendue du papier. Grandeur nature. Elle emploie la peinture fraîchement sortie du tube, formant vague, embruns et brume, sans l’aide d’une seule goutte d’eau. C’est magique, mystérieux, dense, étrange. L’artiste interroge notre perception, du chaud, du froid, du vent rentré par la fenêtre sans vitre, des contrées abyssales, de ses inventaires nocturnes, l’œil humide du cheval, de ces êtres de dos qui semblent oublier le temps qui passe. Non qu’il se soit figé, mais plus tôt suspendu dans son propre espace, univoque et discret. Ces dessins sont peints avec attention et précision, dans un soucis de rendre visible l’invisible, de faire écho à ”la réalité” sans jamais perdre le fil de l’ouvrage. Julia Steiner a une intuition animée, elle a de la graine d’autonomie et de l’invention. Elle déroule patiemment dans chacun de ses grands formats un environnement narratif envoûtant et très personnel. Elle est cette figure fine, attentive qui note dans son journal et souffle en quelque mot son essence : «Tout ce qui est vivant est insaisissable, éphémère, toujours changeant. Ça coule, s’évapore, se reporte et se forme à nouveau perpétuellement.» * À ses mots, son monde s’ouvre et nous envahit. Les vannes de son imagination sont grandes ouvertes, se libèrent et débordent. Un fin filet d’air semble s’être échappé de la feuille derrière moi. Les images sont sans voix. Ose-t-on encore le croire ? Florance Plojoux * «Alles Wesentliche ist unfassbar, vergänglich, immer im Wandel. Es fliesst, verdunstet, verschiebt und formiert sich ständig neu.» (Notes de Julia Steiner) Attribution du Grand Prix 2007 de la Bourse Aeschlimann Corti à Julia Steiner Panégyrique de Madeleine Schuppli, directrice du Musée des Beaux-Arts de Thoune, le 26 avril 2007 En la personne de Julia Steiner, c'est une artiste encore très jeune que le jury a honorée de la Bourse Aeschlimann Corti. Eu égard à l'époustouflante présence et assurance que dégagent ses dessins, il peut sembler surprenant que leur auteur ne dispose que de quelques années d'expérience artistique. Ce qui impressionne, ce sont les dimensions dans lesquelles travaille cette dessinatrice douée. L'artiste parvient à maintenir l'intensité de la gestique sur toute la surface du tableau. Elle déploie de véritables champs ou tapis graphiques, des espaces visuels grandeur nature, qui absorbent physiquement les spectateurs et développent, de ce fait, un effet tout a fait immédiat. Le dessin transcende ici son propre médium, car il comprend des éléments éminemment picturaux, et des effets évoquant les arts imprimés. La touche des dessins à la gouache exécutés au pinceau, claire et propre à l'échelle du détail, aboutit à une expressivité contrôlée à l'échelle de l'ensemble, tout en se limitant rigoureusement à la gamme noir-blanc. Du point de vue de leur atmosphère, les mondes dessinés par Julia Steiner oscillent entre des ambiances paradisiaques et apocalyptiques. Ainsi l'œuvre intitulée «Frühstück auf dem Rock» fait-elle penser, de par son caractère féerique, à des images de livre de contes, alors que «Fossil» est sous-tendu par une énergie fantasmagorique et noire, évoquant les films ou illustrations fantastiques. On trouve cependant aussi dans le langage graphique de Julia Steiner des références formelles à l'impressionnisme français, notamment à Edgar Degas ou à Odilon Redon. En même temps, ses tableaux sont solidement ancrés dans une esthétique photographique contemporaine, ce qui s'exprime dans les cadrages, dans les contrastes entre contours nets et flous, dans le gel des mouvements. L'artiste joue sur différents registres et parvient, ce faisant, à un langage graphique propre, singulier même, avec lequel elle établit une analogie entre le déchaînement formel de ses œuvres et celui de leur contenu. Les thèmes des dessins de Julia Steiner sont difficiles à saisir, ils échappent à une dénomination claire. Ce sont des superpositions de différents motifs. L'artiste parle elle-même de «bribes d'histoires» qui «s'insurgent contre la mise en rang», ou de «pensées hachées». Ainsi ses tableaux sont-ils des condensations de fragments de vécu et de rêve, de pressentiment et de souvenir, de ressenti et d'inconscient – autant d'aspects qu'elle rassemble avec une grande force artistique. ( Traduction: Léo Biétry ) Mittelland Zeitung 9. Juni 2007 Sinnbildliche Denkräume AUSSTELLUNG Die Bätterkinderin Julia Steiner zeigt in der Galerie Selz in Perrefitte neue Zeichnungen. In der Blüte der Videokunst und der Performance sind Zeichnungen ein Gewinn, wenn der Künstler wegweisende, neue Formulierungen findet, Das Abbild ist nicht mehr unerwünscht, wobei dessen Erweiterung durch Linien und Flächen als Zeichen für die Verflechtung mit anderen Realitäten zwingend wird. Die erst 25-jährige, in Büren zum Hof geborene Julia Steiner nimmt den Betrachter mit einer erstaunlich reifen Bildsprache ein, die selbst durch Fleiss und Zeit nicht erarbeitbar wäre. Der Glücksfall passiert einer Frau, deren Kunstfähigkeit aus Persönlichkeit und Zufall erwächst. Mit der Ausstellung „Im Hochland er Seele“ stellt sich die Berner Kunststudentin und Gewinnerin des Aeschlimann Corti Stipendiums 2007 mit grossformatigen Gouachen auf Papier im Jura vor. Mit Künstlern aus der französischen Schweiz, Jean-Claude Prêtre und Sylvie Aubry, auch Galerie Selz-Künstler, hat sie Analogieaffinität und Bildenergie gemeinsam. Entdeckt wurde Steiner übrigens von der neuen Direktorin des Kunsthauses Aarau, Madeleine Schuppli. Die Künstlerin beobachtet die Welt mit offenen Augen und wachem Geist, Vorraussetzung für Detailgenauigkeit der Malerei gewordenen Zeichnung und für expressive Gesamtwirkung. Ganz selbstverständlich nimmt sie, spürbar Kind des Medienzeitalters, die Verbindung der Bildelemente in dichter Schichtung vor und verstärkt die Sehstücke mit halbrealen, fragmentierten Objekten. Die Bilder erzählen Geschichten aus einer mit Fantasie durchdrungenen Gedankenwelt. Parzellierte Natur mischt sich mit unscharfen Geflechten, Vögel im Winter bezeichnen Gedankenspuren, Zwerge zerfliessen in den Luftwirbeln der Windstösse, Pferde werden Flammen, diese werden Wolken. Die Titel nähren den assoziativen Reichtum zusätzlich: „Tollkirsch“, „Nachtinventar“, „lauschen“ und „Rat (conseil)“. Die Bilder sind geprägt von sinnlicher Präsenz bei geistig-sachlicher Aussage in präziser Form. Ohne den Abdruck der Schwingen der Seele wären diese Bilder nur, Teile einer Vorwelt. Metaphorisch gesprochen gestaltet Julia Steiner die Fassade eines einladenden Hauses, zu welchem die Türe nur leicht angelehnt ist. Steiner Kunst gehört zum Besten, was im Moment hervorgebracht wird. An der Art Basel werden in der dem Kunstnachwuchs gewidmeten Ausstellung „Swiss Art Awards 07“/Kiefer Hablitzel weitere Arbeiten zu sehen sein. Der Erfolg ist fast zu früh da. Weil junge, starke Künstler leicht in die Vermarktungsmühle geraten und sich verbrühen oder ausbluten, sollten sie mindestens eine Zeitlang ohne Ausstellungsdruck arbeiten dürfen. Das Stipendium kommt zum richtigen Zeitpunkt. Pia Zeugin Der Bund 26. April 2007 Ausgezeichnete Frauen Spannende Seh-Erlebnisse: Die Ausstellung zum Aeschlimann-Corti-Stipendium im Kunstmuseum Thun Die Preise gehen in diesem Jahr allesamt in Frauenhände. Die Ausstellung ist thematisch angenehm bunt gemischt. Neben junger, expressiver Malerei dominieren zahlreiche Fotoarbeiten auf hohem Niveau die Schau. Jung und weiblich sind die drei Preisträgerinnen, die in diesem Jahr mit dem Aeschlimann-Corti-Stipendium ausgezeichnet werden. Gabriela Löffel und Julia Steiner erhalten je einen mit 30 000 Franken dotierten Hauptpreis, Kathrin Stengele erhält einen Förderpreis in der Höhe von 10 000 Franken. Die vielfältige Ausstellung, die einige spannende Seh-Erlebnisse bietet, findet in diesem Jahr im Kunstmuseum Thun statt. Das seit 1942 ausgeschriebene Stipendium Louise Aeschlimann und Margarete Corti der Bernischen Kunstgesellschaft ist der höchstdotierte private Förderpreis im Kanton Bern. Entsprechend begehrt ist das Stipendium bei den Berner Kunstschaffenden. 86 Anmeldungen gingen in diesem Jahr ein. Holger Hoffmann und Susanne Kulli von der Bernischen Kunstgesellschaft, Christoph Lichtin, Kurator am Kunstmuseum Luzern, Madeleine Schuppli, Direktorin am Kunstmuseum Thun, und der Winterthur Künstler Mario Scala wählten in zwei Jurierungsrunden die drei Preisträgerinnen sowie 18 weitere Künstlerinnen und Künstler für die Stipendiums-Ausstellung aus. Unsichtbares und Verborgenes Zufall sei es, dass drei Frauen ausgewählt wurden, sagt Susanne Kulli. Doch sie betont: „ Der Entscheid der Jury war einstimmig.“ Vielstimmig, hingegen in Themen, Motiven, Techniken durchmischt, ist die Ausstellung. Mit Preisen bedacht wurden zwei Videoarbeiten und Zeichnungen. Julia Steiner, mit 25 Jahren die jüngste Preisträgerin, zeigt drei grossformatige Gouache-Zeichnungen, die mit gegenständlichen Elementen und abstrakt-expressiven Flächen arbeiten. Dabei verbindet die Künstlerin, die noch an der Hochschule der Künste in Bern studiert, Kunsthistorische Verweise mit fotografischen Bildeffekten wie der Gegenüberstellung von Schärfe und Unschärfe. Sie gehe intuitiv an ihre Bilder, erklärt Julia Steiner, lasse sich von Stimmungen und Lektüren leiten. Gabriela Löffel zeigt in Fallbeispiel“ zwei gegenüberliegende Videoprojektionen, in denen Menschen zu sehen sind, die von zunehmender Erschöpfung gezeichnet sind. Der Betrachter ahnt mehr, als er es wirklich sieht, dass die Personen, die immer wieder wie aus dem Nichts auftauchen und verschwinden, zu Boden stürzen und aufstehen. Der eigentliche Sturz findet im Off statt, wird nur über die Tonspur vermittelt. Die Jury beeindruckte an dieser Arbeit vor allem die subtile Kraft der Andeutung. „Das Eigentliche ist weggelassen, bleibt aber spürbar“, sagt Madeleine Schuppli. „Ich versuche auf diese Art mehr zu sagen, als ich zeigen kann“ erklärt die 35-järige Künstlerin, deren Arbeiten in Bern zuletzt an der Weihnachtsausstellung 2006 zu sehen waren. Bei Kathrin Stengele führt der Ton ein Eigenleben. „Ich möchte per Sound dem Bild ein Leben einhauchen, das man nicht im ersten Moment sieht „, erläutert die 38-Jährige, die 2004 an der Liste Basel mit dem Kunstpreis der Nationalversicherung ausgezeichnet wurde, ihre Videoarbeit „Gliss“. Ein langsam rotierender Scheinwerferkegel hebt Partien einer Teichlandschaft aus nächtlichem Dunkel. Dazu gluckern aus den Kopfhörern Unterwassergeräusche, die jedoch nicht dem gezeigten Teich entstammen. Der Scheinwerferschwenk macht auf einfache, aber effektvolle Weise deutlich, dass in film und Fotografie allein das Licht das Bild erschafft, und das gefiel auch der Jury. Polster und Porträts Lichterspiele und Beleuchtungseffekte nutzen auch Raphael Hefti und Annaïk Lou Pitteloud. Heftis Fotografien mit dem Titel „Disco“ entstanden bei Militärübungen in den bergen, im Schein farbiger Leuchtsignale. Pittelouds Fotoarbeiten zeigen urbane Nachtszenen, die an ausdrucksstarke Filmstills erinnern. Fotografie nimmt einen überraschend breiten Raum ein in der Ausstellung. So ist etwa auch Manuel Burgener mit einer kleinen Foto-Serie vertreten, und Brigitte Lustenberger zeigt drei Bilder, in denen sie Abnutzungsspuren auf Matratzen und Autositzen nachspürt. Ein weiterer Technik-Schwerpunkt lässt sich in der Malerei ausmachen. Hierher gehört etwa Marco Giacomoni, ein häufig gezeigter Künstler im Kunstmuseum Thun, der sich von seinen durch Medienbilder inspirierten Kleinformaten verabschiedet hat und sich in expressiveren Gemälden grösseren Umfangs versucht. Pascal Robert zeigt Porträtbilder, die aus mauerartigen Flächen und weissen Aussparungen bestehen und auf abstrakte Weise versuchen, sich in die dargestellte Person einzufühlen. Alice Henkes Aeschlimann-Corti-Preisträgerinnen im Kunstmuseum Thun Drei Frauen teilen sich die 70 000 Franken Preisgeld Das Aeschlimann-Corti-Stipendium ist eines der höchstdotierten privaten Kunststipendien der Schweiz. Dieses Jahr stellen drei Preisträgerinnen ihre Werke zusammen mit 18 weiteren Künstlern im Kunstmuseum Thun aus. 25, 35 und 39 – so alt sind jene drei Berner Künstlerinnen, die sich das Preisgeld von 70 000 Franken des Aeschlimann-Corti-Stipendiums dieses Jahr teilen. Damit wartet die Verwalterin der Stipendien, die Bernische Kunstgesellschaft, mit zwei Premieren auf: Erstens wird mit der 25-jährigen Julia Steiner die jüngste Preisträgerin überhaupt ausgezeichnet. Zweitens feiert die Bernische Kunstgesellschaft mit der Ausstellung von 21 Bewerbern aus insgesamt 84 eingereichten Dokumentationen im Kunstmuseum Thun die 75. Preisvergabe, seit Max von Mülenen 1942 den Betrag von 1000 Franken zugesprochen erhielt. Julia Steiner (1982) und Gabriela Löffel (1972) wurde je ein Hauptpreis – dotiert mir jeweils 30 000 Franken – zugesprochen, Kathrin Stengele (1968) wird mit dem Förderpreis von 10 000 Franken geehrt. „Es ist Zufall, dass drei Frauen ausgezeichnet werden. Aber es ist kein Zufall, dass sich die Jury einstimmig für diese drei Künstlerinnen entschieden hat“, sagt Susanne Kulli, Präsident des Aeschlimann-Corti-Stipendiums, das jährlich Berner Kunstschaffenden verliehen wird. „Mit dem Stiftungen der Frauen Louise Aeschlimann und später Margareta Corti konnten jährlich Förderstipendien an Künstler unter 40 Jahren vergeben werden“, erklärt Kulli. Nun haben sich die Verantwortlichen entschieden, dass der Hauptpreis künftig mindestens 20 000 Franken betragen muss. Julia Steiner Zeichnungen „Meistens gibt meine Stimmung vor, welches Bild entsteht“, sagt Julia Steiner, die im August die Hochschule für Künste in Bern abschliessen wird. Noch vor wenigen Wochen stellte Julia Steiner im „Projektraum enter“ des Kunstmuseums Thun aus. Nicht ohne Stolz präsentiert daher dessen Direktorin und Jurymitglied, Madeleine Schuppli, ihre „Entdeckung“. „Es sind Fragmente von Geschichten, die wir nicht genau ergründen können“, fasst Schuppli Steiners noch junges, aber bereits erstaunlich reifes werk zusammen. Gabriela Löffels Installation „Fallbeispiel“ nennt die zweite Preisträgerin des Hauptpreises, Gabriela Löffel, ihre Videoinstallation. Verwirrt stellt der Besucher fest, dass er mit zwei sich gegenüberliegenden Videos, die parallel laufen, konfrontiert wird: Hier verschwindet ein Mensch im weissen Nichts, um auf der anderen Seite – erschöpfter als vorher – wieder aufzutauchen. Nur kurz, dass ist er erneut weg. „Das Weglassen einzelner Bildelemente zur Reduktion der Aussagen auf das Wesentliche war zentral für diese Installation“, sagt Löffler. Genau jene Reduktion und die damit verbundene sozialkritische Komponente hat der Jury gefallen. „Wir erkennen, dass unsere Gesellschaft ebenso wie im Video Personen sich verausgaben lässt und dann durch andere ersetzt“, begründet Christoph Lichtin, Konservator des Kunstmuseums Luzern, den Juryentscheid. Kathrin Stengeles Sound „Ich bin ein passionierte Geräuschesammlerin“, sagt die39-järige Musikerin und Künstlerin Kathrin Stengele. So entstehe zuerst der Sound, darauf baue sie dann ihre Videobilder auf. Ausgezeichnet hat die Jury jene Arbeit, in der Stengele die Geräusche eines Teichs unter Wasser aufgezeichnet hat. Über die Leinwand flimmert derweil ein sich quälend langsam bewegender Lichtkegel, der den nächtlichen Teich Stück für Stück beleuchtet – bis das gleissende Licht dem Betrachter direkt ins Gesicht scheint und sich im Weiss der Leinwand auflöst. Madeleine Schuppli begründet die Vergabe des Förderpreises an Stengele folgendermassen: „Sie macht einen Raum visuell und akustisch fühlbar.“ Heinerika Eggermann |
Julia Steiner
Exposition:
juin - juillet 2007 |