Les architectes Bakker et Blanc ont conçu notre galerie en s’inspirant de l’idée de camera obscura, de chambre noire, en tant qu’elle symbolise l’action conjuguée de l’œil et de la conscience, la logique épistémique de l’association entre intuition, connaissance et expérience. Nous avons, pour notre part, envisagé notre galerie comme un paysage expérimental reflétant le paysage réel : celui de la scène artistique suisse du moment.
Dans ces contrées, on parle un langage des profondeurs émanant directement des eaux souterraines de l’inconscient, que les artistes transposent avec bras et mains – prolongements directs du système nerveux – dans leur propre esthétique. Aucun autre genre que l’art plastique ne possède cette authenticité intrinsèque dans l’accès aux éléments préverbaux de la cognition humaine: donner à voir. En une condensation ludique de styles et de contenus, l’artiste propose, avec une maîtrise qui déjoue tous les obstacles, une image de la vie qui, pour une fois, ne se limite pas à véhiculer sous forme codée des connaissances, mais qui édifie et réconforte.
Beat Selz, 28 juin / 6 août 2021
(traduction : Léo Biétry)
Dans ces contrées, on parle un langage des profondeurs émanant directement des eaux souterraines de l’inconscient, que les artistes transposent avec bras et mains – prolongements directs du système nerveux – dans leur propre esthétique. Aucun autre genre que l’art plastique ne possède cette authenticité intrinsèque dans l’accès aux éléments préverbaux de la cognition humaine: donner à voir. En une condensation ludique de styles et de contenus, l’artiste propose, avec une maîtrise qui déjoue tous les obstacles, une image de la vie qui, pour une fois, ne se limite pas à véhiculer sous forme codée des connaissances, mais qui édifie et réconforte.
Beat Selz, 28 juin / 6 août 2021
(traduction : Léo Biétry)
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